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L'un des groupes pionniers de la folk française mais aux références bien américaines (Bob Dylan, The Byrds, Calexico.) revient ici avec un troisième opus ouvert et élégant.

L'existence même d'un tel enregistrement et sa découverte totalement inattendue plus d'une décennie après sa création n'est rien moins qu'une sensation. Depuis le début des années 1990, Svensson a concentré la quasitotalité de son énergie créatrice et de ses activités d'enregistrement sur son travail avec e.s.t.. Ainsi, ces nouveaux enregistrements ne sont pas seulement les premiers, mais pratiquement les seuls à montrer Svensson dans un cadre autre que celui du trio : intime, concentré et complètement seul avec lui-même. Les enregistrements pour Home.s ont été réalisés quelques semaines seulement avant la mort soudaine d'Esbjörn Svensson le 14 juin 2008. Svensson a enregistré la musique dans sa maison suédoise. Pendant près de dix ans, l'album est resté intact dans les archives personnelles de sa femme Eva.

Après sept ans d'absence discographie, William Sheller revient dans une configuration piano/quator à cordes pour un album d'inédits.

C'est en 1999 que le groupe se forme autour de Fixi (accordéon, claviers, compositions) et de R.Wan (chant, écriture). Après des centaines de concerts, des festivals majeurs et quelques excursions à l'étranger vient alors une période où chacun s'engage sur des projets personnels. Cet opus, qui conserve les piliers de l'identité forgée dès le début, se caractérise par une maturité aboutie à tout égard, tant en terme de compositions, d'écriture que de production.

Brigitte est une créature instinctive, faite d'envies et d'intuitions. On écoutera donc ce disque imprévu et étonnant non pas comme une parenthèse dans une carrière exemplaire mais comme le bouleversant témoignage d'artistes venant renaître à elles-mêmes. Accompagnées par le piano virtuose de Chat (Charlène Juarez), les voix d'Aurèlie et Sylvie se répondent, s'entremêlent tel un alliage précieux dont on fait les plus beaux bijoux. Pour illustrer ce joyau, la talentueuse Pénélope Bagieu, récompensée par le prestigieux prix Eisner a usé de son pinceau avec une merveilleuse délicatesse. L'idée, là aussi, a germé lors d'une soirée inédite, un concert en acoustique durant lequel l'artiste dessinait en live sur scène au gré des chansons. Un album vivant, généreux et puissamment organique. Et qui porte si bien son titre.

La vie de Francis Cabrel a basculé, musicalement, en 1967, lorsqu'âgé de 15 ans, il entendit pour la première fois ''Like a rolling stone'' de Bob Dylan. Depuis, l'oeuvre du chanteur américain n'a cessé de se mêler à la sienne omme une ombre inspirante... Leurs chemins se ''recroisent'' aujourd'hui avec ce nouvel album entièrement consacré aux chansons de Dylan (retraduites par Francis Cabrel lui-même).

Ces 12 titres rythmés et enjoués sont une réponse colorée au précédent album, Jusqu'à la mer, qui était plus introspectif et boisé, comme un cocon précieux. Cet opus est marqué par l'utilisation d'un grand nombre de percussions ou éléments rythmiques. Une grande partie des chansons a été composée à partir d'un rythme, et non d'une harmonie ou suite d'accords. Les arrangements prennent donc un chemin beaucoup plus cinglant et dynamique et font la part belle aux percussions donc, mais aussi aux guitares folk claquantes, mandoline, harmonica, et bien sûr piano et voix.