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Reconnue comme l'une des plus belles voix de la musique africaine moderne, Fatoumata Diawara est la porte-parole d'un continent en constante mutation, fière de son héritage. Chanteuse, compositrice, guitariste, actrice, c'est une artiste aux multiples facettes qui se nourrit des rencontres et des métissages de cultures. Audacieux mais fidèle aux racines de Fatoumata, cet album n'a pas de frontières. Enregistré entre le Mali, le Burkina Faso, Barcelone et Paris, il est coréalisé par Fatoumata elle-même et Matthieu Chedid, mêlant modernité et tradition.

Prenez deux ex-Mano Negra, ajoutez-leur un La Ventura/Manu Chao, deux ex-Parabellum, un ancien Chichuahua/Frères Misères, un Argentin et deux Espagnoles. Mélangez bien le tout et vous obtenez Flor Del Fango, le groupe rock métissé de sons latinos. Après une pause de 10 années, ces Parisiens reprennent la route avec la réédition de leur premier opus augmenté de plusieurs inédits !

Après les chants extatiques dévotionnels tamouls de l'album Vel (2011) et les musiques mystiques soufie et hindoue de Queen between (2014), c'est à Solo, en Indonésie que Susheela Raman a trouvé l'inspiration. En 2015 la chanteuse londonienne et le guitariste-producteur Samuel Mills se sont associés une première fois avec le compositeur de gamelan contemporain javanais Gondrong Gunarto et son groupe pour graver une version méditative du titre des Beatles Tomorrow never knows, à l'occasion du 50e anniversaire de l'album Revolver. Une expérience fascinante aussitôt renouvelée pour écrire les huit titres de cet opus.

La première impression à l'écoute de ce 5eme album c'est la voix de la chanteuse capverdienne, maîtrisée, juste comme rarement, pleine de tempérament. La seconde c'est la richesse des territoires musicaux déclinés sur fond de classicisme exigeant. Les fans de Cesaria Evora y retrouveront tout le charme des mélodies de l'archipel, entre spleen, nostalgie et joie de vivre.

C'est pendant la révolution que les gens de tout le Moyen-Orient se sont sentis connectés spirituellement, peu importe leur pays d'origine. Ghalia Benali, d'origine tunisienne et basée à Bruxelles, a ressenti une homogénéité d'un autre monde avec des chercheurs de liberté à des kilomètres de là. MwSOUL, qui se traduit comme connecté, est le nouveau projet musical de Benali. Il est considéré comme son travail le plus soufi et spirituellement orienté. La plupart des paroles ont été écrites par elle, pourtant le succès MwSOUL a été écrit par le poète égyptien aspirant, Abdallah Ghoneim. Tout a commencé pendant la révolution lorsque l'Egypte a fermé Internet et Benali a perdu la connexion avec la jeunesse. Ghoneim lui a envoyé un poème sur les âmes et les coeurs entrelacés, indépendamment de leur incapacité à se rencontrer physiquement. Il s'agissait de la connexion silencieuse mais toujours présente entre deux êtres, le passé et le futur et la vie et la mort. La chanteuse a essayé de comprendre ses propres émotions concernant les morts, les crimes et les conspirations et de chercher la véritable essence des événements. Pour elle, la liberté n'était jamais à propos de jeter des figures politiques. En passant par une révolution personnelle dans sa vie personnelle, Benali a immédiatement commencé à enregistrer le poème puissant qui s'attaque au chemin de l'individu vers la liberté.

La rencontre inédite entre musique carnatique du sud de l'Inde et musique folk scandinave donne à " Nordic Raga " une couleur subtile qui confirme l'universalité des musiques " Nordic Raga " est un projet dont le nom lui-même contient son ouverture au monde et son croisement des cultures. Ici la violoniste indienne Jyotsnah Srikant, venue de Bengalore, rencontre des musiciens scandinaves enracinés dans la tradition des musiques folks nordiques. Violon indien et fiddle nordique, saxophone, percussions à cadres scandinaves, voici les instruments d'une rencontre où alternent moments contemplatifs d'une profonde beauté et airs de danses folkloriques aux accents universels.

La couleur désormais emblématique des collectifs de Kreiz Breizh Akademi dû au choix de conserver les " notes bleues " des musiques populaires bretonnes trouvent ici un écho dans les musiques actuelles et des mondes orientaux. Sons traités, " dañstrañs ", pad, claviers et autre vielle électrique: le peuple dans la machine (pobl 'ba'r machin[e] en breton) donne fraîcheur, poésie et énergie électronique aux thèmes musicaux de basse Bretagne.

Depuis plus de 30 ans, Titi Robin navigue aux confluences des cultures tziganes, orientales et européennes, jouant la guitare, l'oud, le bouzouq et demeurant le compositeur exclusif de ces nombreux projets. Après 20 albums, sa musique change de peau et d'outils avec Rebel Diwana. Pour la première fois, l'artiste pose sa voix sur ses propres mots et utilise la guitare électrique, instrument emblématique de la culture occidentale, tout cela sans rien abdiquer de sa vision et de son approche modale, mélodique et rythmique. Recueil de poèmes acérés et sensuels, Rebel Diwana est en vérité la réaffirmation d'un regard aigu sur le monde qui, dans un même mouvement, en saisit la violence et la beauté.

Strut Records est fier de présenter Kondi Band, un nouveau projet afro-électronique, fruit d'une collaboration entre le Sierra-Léonais Sorie Kondi, joueur de kondi, et le DJ/producteur américain Chief Boima, également originaire de Sierra Leone. "Cet album crée un lien direct entre la techno née dans les villes noires du Midwest américain et les racines de la musique africaine", décrypte Boima. Sorie Kondi joue d'un instrument acoustique traditionnel, mais il imagine la musique comme s'il était producteur de techno. La voix et les lignes mélodiques de Sorie intègrent habilement les sonorités électroniques modernes de Boima. Un subtil mariage qui donne de l'épaisseur aux paroles socialement engagées, parfois personnelles et souvent sans compromis de Sorie. Un disque irrésistiblement dansant, atmosphérique et militant, Kondi Band réconcilie - de façon intelligente et singulière - le passé et futur de la musique africaine.

Les fulgurances tziganes et l'énergie urbaine et festive de Don Kipper, avec Seven Sisters, un nouvel album décoiffant ! Formation généreuse et virtuose Don Kipper joue une musique qualifiée de " musique traditionnelle de l'East London ". Du klezmer de l'Europe de l'est au blues des Balkans teinté d'influences méditerranéennes, Don Kipper parcours sans relâche le chemin de l'ouverture et du bon goût pour créer une musique traditionnelle vivante et festive.

Proclamée reine du calypso en 1972, elle est encore en 2018 la porte-parole de ce style originaire de Trinidad et Tobago, jadis réservé uniquement à la gente masculine. Tout un emblème donc, qui fait d'elle une figure contemporaine de la lutte pour le droit des femmes. La France, tombée sous son charme avec son album "Far from home" (2016) lui a réservé un triomphe avec plus de 100 000 copies vendues et une tournée triomphale. La diva de 78 ans, 22 albums au compteur, s'amuse avec brio de la nostalgie, du blues caribéen, du bien-vivre et d'une lutte qui continue : le mariage de la musique noire et du combat social. Elle revient avec ce projet et 12 nouveaux titres à travers lesquels elle revisite ses premiers succès ainsi que les références qui ont bercé sa carrière musicale : Nat King Cole, Aretha Franklin, The Melodians, Angélique Kidjo.

Tony Allen vient de réaliser un rêve d'enfant. Il assure même qu'avec The Source, douzième opus de sa discographie, il a enregistré le disque de sa vie. Il n'est pas anodin qu'un musicien de 76 ans dont la carrière s'étale sur plus de 50 ans et dénombre des centaines d'enregistrements en studio, fasse un tel aveu Premier album du batteur nigérian pour le prestigieux label Blue Note, The Source symbolise peut être mieux qu'aucune autre référence du catalogue à la fois l'âge classique du label et son présent innovant. L'enregistrement de l'album s'est fait sur bandes analogiques et autour de Tony sont réunis quelques-uns des meilleurs musiciens d'une scène que l'on peine à étiqueter jazz tant elle se caractérise avant tout par sa mobilité et sa créativité . Au total 11 pointures, dont 5 cuivres, ont participé à l'enregistrement de The Source. Plus un guest de marque, Damon Albarn. Les meilleurs albums nous racontent toujours une histoire. Celui-ci nous fait remonter à la source de l'art musical de Tony Allen, autrement dit le Nigéria de la seconde moitié du 20ème siècle ou Tony Odalipo Allen, écoute des disques de ses maîtres américains, Art Blakey, Max Roach, Kenny Clarke, éminents batteurs de l'ère du Be Bop et du Hard Bop. Dans ce contexte particulier, le mot "source" prend une valeur polysémique. Car ici, il peut s'agir d'un "retour à la source" comme de la mise en relation avec une "source sonore". Cette dimension est cruciale tant cet album brille par la variété de ses timbres et la diversité de ses couleurs.

Le film ''culte'' de James Cameron mis en musique par James Horner.

Avec son single "Vampire", au clip aussi estival que sanguinolent, et qui donne son nom à son nouvel EP, Mai Lan se classe parmi les artistes à ne pas manquer cette année. Aussi à l’aise en français qu’en anglais, la fille de l’artiste contestataire Kiki Picasso, s’était lancée dans la musique avec la bande originale du film « Sheitan », en 2006. Elle livre désormais un EP de 5 titres rythmés et électro, à l’univers espiègle et fantasmagorique. Une belle mise en bouche avant la sortie de son deuxième album. Après avoir accompagné le groupe M83 en tournée mondiale, avec lequel elle a collaboré sur l’album Junk, la chanteuse reprendra la route en solo dès le mois de septembre pour une série de concerts à travers la France.