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Ce double album compile les merveilles du catalogue Authenticité ainsi qu'un grand nombre d'enregistrements jamais édités en CD. Tous les grands orchestres de ces temps magiques sont présents comme le Bembeya Jazz, Kélétigui et ses Tambourinis, Balla et ses Balladins. Mais on y découvre également des raretés (Syli Autentic, Kebendo Jazz...) enregistrés par tous ces orchestres qui bataillaient pour remporter les célèbres Festivals des Arts et leur permettaient de démarrer une célèbre carrière.

Ecrite en 1963, cette partition d'un film de René Clément (avec Jane Fonda et Alain Delon) - Lalo Schifrin ayant dit d'elle qu'elle était la pierre de rosette de toute son oeuvre à venir - invita la crème des musiciens de jazz parisiens et l'organiste Jimmy Smith lequel récolta un hit avec The Cat.

Auteurs-compositeurs-interprètes, Hannah Reid, Dot Major et Dan Rohtman suscitaient déjà l'enthousiasme avant la sortie de ce premier album. Porté par la voix puissante d'Hannah, London Grammar est déjà régulièrement considéré comme le pendant pop de The XX.

Pour son troisième album, la formation s'est relookée, électrisée et transformée en machine à zigzaguer dans le temps et l'espace. Réalisé par l'étrange bidouilleur artistique Camille Ballon (No One is Innocent, Java, etc), la caravane a même fait grimper à son bord quelques voyageurs clandestins : Rachid Taha, R.Wan (Java), Erika Serre, Marko Markovic, la fanfare Ziveli Orkestar.

Fidèle à sa formule hybride, notre alchimiste sonore invite vocalistes de tout horizon à s'imprégner de l'atmosphère de ses riddims minimalistes aux pulsations hypnotiques. Terrains de jeu et sources d'inspirations pour un casting riche et décomplexé, flirtant aussi bien avec le rap (Leeroy, Promoe) que le reggae (Nemo, Zig Zag) et plus surprenant la chanson française (Charlélie Couture, Arielle Dombasle). En perpétuelle recherche sonore, il explore les multipistes du dub et bien plus encore.